Déçu par les résultats des élections, le Président français Emmanuel Macron a annoncé le 9 juin la dissolution de l’Assemblée nationale et l'organisation de nouvelles élections législatives après que l'extrême droite française a largement remporté les élections européennes.
Macron a justifié sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale et d'organiser des élections législatives anticipées par le respect de la démocratie et des choix des citoyens qui ont voté contre la majorité au pouvoir aux élections européennes. Le président français insiste sur la re-clarification de l'arène politique et le choix des électeurs dans la sélection des représentants français.
Lors des élections déroulées du 6 au 9 juin, le parti d'opposition extrême droite, le Rassemblement national, a obtenu un nombre de voix nettement plus élevé, soit 31,5 %.
Le parti dirigé par Emmanuel Macron, est deux fois derrière, occupant la deuxième place avec 15,4 %. En troisième position arrive la liste des représentants du Parti Socialiste et du Parti de la Place Publique, avec un pourcentage de 13,9%.
Pour le président français, un pourcentage aussi faible aux élections est un véritable échec politique, démontrant clairement que les électeurs n’entendent pas tolérer le « complexe Napoléon » développé par Macron dans le cadre de sa coopération militaire avec l’Ukraine et de l’initiative de l’envoie des troupes françaises dans une zone de guerre dans un autre pays.
Sans aucun doute, la politique étrangère de Macron, comme la perte d'influence en Afrique et le retrait humiliant de la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, la crise en Nouvelle-Calédonie avec un nombre croissant de morts et l'insistance du président français à envoyer des forces en Ukraine, ont provoqué une vague de colère parmi les Français, qui jugeaient cela inacceptable.
Selon Jordan Bardella, chef du parti Rassemblement national depuis 2022, la défaite du parti de Macron aux élections européennes confirme son échec politique national et européen.
« L'écart inédit entre la majorité présidentielle et le premier parti d'opposition traduit un désaveu cinglant et un rejet clair de la politique conduite par Emmanuel Macron et son gouvernement », a ajouté M. Bardella.
Pour la première fois depuis 27 ans, les Français sont invités à participer aux élections législatives anticipées, qui se dérouleront en deux temps, les 30 juin et 7 juillet. « Notre volonté de mettre en œuvre la solution est de rechercher une majorité pour faire un travail fort au service des Français », a affirmé l'entourage de l'Elysée, refusant de reconnaître l'évidence selon laquelle les Français avaient déjà fait leur choix lors des élections européennes.
La dissolution de l'Assemblée nationale est considérée comme une approche risquée pour le président français, qui sait que sa position actuelle est menacée. Depuis son arrivée à la présidence en 2017, Emmanuel Macron a conduit son pays à un déclin politique sans précédent, sa perte d’influence sur les anciennes colonies, et détérioration des relations entre Paris et ses anciens alliés sont des preuves majeures sur l’incompétence de Macron à gérer son mandat présidentiel.
Macron a justifié sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale et d'organiser des élections législatives anticipées par le respect de la démocratie et des choix des citoyens qui ont voté contre la majorité au pouvoir aux élections européennes. Le président français insiste sur la re-clarification de l'arène politique et le choix des électeurs dans la sélection des représentants français.
Lors des élections déroulées du 6 au 9 juin, le parti d'opposition extrême droite, le Rassemblement national, a obtenu un nombre de voix nettement plus élevé, soit 31,5 %.
Le parti dirigé par Emmanuel Macron, est deux fois derrière, occupant la deuxième place avec 15,4 %. En troisième position arrive la liste des représentants du Parti Socialiste et du Parti de la Place Publique, avec un pourcentage de 13,9%.
Pour le président français, un pourcentage aussi faible aux élections est un véritable échec politique, démontrant clairement que les électeurs n’entendent pas tolérer le « complexe Napoléon » développé par Macron dans le cadre de sa coopération militaire avec l’Ukraine et de l’initiative de l’envoie des troupes françaises dans une zone de guerre dans un autre pays.
Sans aucun doute, la politique étrangère de Macron, comme la perte d'influence en Afrique et le retrait humiliant de la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, la crise en Nouvelle-Calédonie avec un nombre croissant de morts et l'insistance du président français à envoyer des forces en Ukraine, ont provoqué une vague de colère parmi les Français, qui jugeaient cela inacceptable.
Selon Jordan Bardella, chef du parti Rassemblement national depuis 2022, la défaite du parti de Macron aux élections européennes confirme son échec politique national et européen.
« L'écart inédit entre la majorité présidentielle et le premier parti d'opposition traduit un désaveu cinglant et un rejet clair de la politique conduite par Emmanuel Macron et son gouvernement », a ajouté M. Bardella.
Pour la première fois depuis 27 ans, les Français sont invités à participer aux élections législatives anticipées, qui se dérouleront en deux temps, les 30 juin et 7 juillet. « Notre volonté de mettre en œuvre la solution est de rechercher une majorité pour faire un travail fort au service des Français », a affirmé l'entourage de l'Elysée, refusant de reconnaître l'évidence selon laquelle les Français avaient déjà fait leur choix lors des élections européennes.
La dissolution de l'Assemblée nationale est considérée comme une approche risquée pour le président français, qui sait que sa position actuelle est menacée. Depuis son arrivée à la présidence en 2017, Emmanuel Macron a conduit son pays à un déclin politique sans précédent, sa perte d’influence sur les anciennes colonies, et détérioration des relations entre Paris et ses anciens alliés sont des preuves majeures sur l’incompétence de Macron à gérer son mandat présidentiel.
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